12 de abril de 2008

VI congreso de la AMP- el periódico Nº 39


el periódico
del VI congreso de la AMP
los objetos a en la experiencia analítica

21 a 25 de abril de 2008 • Marriott Plaza Hotel, Buenos Aires •
www.amp2008.com Nº 39

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"la pragmática de la cura a partir del objeto a"

Jorge Yunis

Con la brevedad que exige el espacio concedido, podemos afirmar que en Lacan, el fin de un análisis, conlleva necesariamente en su desembocadura, una pragmática: saber hacer allí…

Pero no sólo; en su recorrido, operando a través del fantasma, hay una insistencia en acercarse a la dimensión del goce, la dimensión de la cosa, pero precisamente, para separarse, para introducir un margen respecto del objeto a.

Recordemos que una de las figuras de ese objeto es aquella que Freud mencionaba como la del objeto perdido. El recorrido del análisis implica, entonces, ir hacia ese lugar vacío, para evacuarlo.

Esta es una aparente paradoja que se comprende mejor -en esta sucinta comunicación- si la abordamos mediante la línea superior de la escritura del discurso analítico: a------$. Una vez este discurso se ha instalado –es decir, en el recorrido de la praxis–, el analista ha devenido al lugar del objeto a. Ahora bien: al final, el sujeto toma distancia de dicho objeto, atraviesa el punto de horror del no saber respecto a qué fue para el Otro.

En “El atolondraducho” Jacques Lacan dice: “El analizante sólo termina si hace del objeto a el representante de la representación de su analista. Entonces, en tanto dure su duelo del objeto a al que por fin lo ha reducido, el psicoanalista persiste en causar su deseo […].”1
¡Qué notable que un análisis termine allí por donde la constitución subjetiva ha comenzado, aquello que Freud mencionaba como: vorstellungsrepräsentanz!

En síntesis, y a modo de conclusión, podemos decir que el psicoanálisis implica una política del síntoma y una pragmática del fantasma.

1 Lacan, J., “El atolondradicho”, en: Escansión Nº 1, Paidós, Buenos Aires, 1984, pp.59-60.


« Les sortilèges de l’objet a »
Monique Amirault

Le règne de la marchandisation utilise les ressorts les plus efficaces pour créer de nouveaux modes de jouir au centre desquels prend place l’objet marchand. Citons cette publicité télévisée pour une marque de voiture :

La première séquence présente un homme anonyme perdu au cœur d’une ville et dans les rayons d’une grande surface ; les images agressives et bruyantes se succèdent en se brouillant. Puis, le tableau change ; le silence s’installe, l’image de l’homme se détache, prend du relief : c’est celle d’un homme élégant, concentré sur ses pensées. Une voie off livre son monologue intérieur : « Pourquoi se contenter de si peu ? Plus de compromis. Ce sont les objets qui décident. Ce sont mes principes. Il est temps de les tenir ». S’inscrit alors sur l’écran, la marque Audi et apparaît la voiture d’exception.

Voilà le courage et la noblesse logés, en toute lumière, dans la soumission volontaire au gadget – nouvelle modalité de servitude volontaire. Il s’agit de consentir à ce que l’objet de consommation décide de vous et de vos actes. Cet objet est directement produit pour être branché sur la jouissance, comme le mettait en valeur Jacques-Alain Miller au début de son cours de cette année, objet bouchon qui éloigne le sujet de l’objet a, le nôtre. Car c’est sur ce que suppose de vide la demande que se branche nôtre objet a, c’est-à-dire sur le désir.

Pour la psychanalyse, ce slogan publicitaire pourrait néanmoins ne pas être déplacé ; c’est en effet l’objet qui décide. Mais les sortilèges de la publicité marchande ne sont pas celles de l’objet a où s’incarne le mode de jouir du sujet, à son insu, dans le fantasme (S barré, poinçon a) dont il est la marionnette. Le sujet, d’être incarné, est soumis d’emblée à une perte, dans « une automutilation primordiale » dont l’objet a n’est pas le bouchon ; c’est un objet d’une toute autre étoffe, objet hors corps de par l’opération du langage, mais pris sur le corps, objet séparateur, qui joue seul sa partie, hors la chaîne signifiante. Il indique le point de manque et le lieu où se loge la jouissance résiduelle.

« Il n’y a rien de plus dans le monde, dit Lacan dans La Toisième, que cet objet a, chiure ou regard, voix ou tétine, qui refend le sujet et le grime en ce déchet qui, lui, au corps, ex-siste ».

Dans la cure, ses sortilèges en sont dévoilés jusqu’au point où, la réduction opérée, le sujet peut se reconnaître, hors de ses déterminations signifiantes, dans cet objet qui le détermine. Il peut dire alors, à l’instar de l’écrivain Julien Gracq « je suis réduit à ma plus simple expression ».



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Alejandra Breglia • Traducciones Maria Cristina Maia Fernández, Carolina Freda,
Graciela Lucci, Susana Tillet

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